Pakse et les 4000 iles

vendredi 17 avril 2009


10/04
La nuit n'a pas ete trop mauvaise. Le bus a des lits double(!), toujours un peu courts, mais nous avons réussi à dormir, même sans bouchons d'oreilles pour Val! Le Laotien juste derriere nous a beaucoup de mal a supporter le voyage et n'a de cesse d'être malade, la route n'est pas trop cahotique, mais il semble qu'ici aussi beaucoup de gens ont le mal des transports...! Nous arrivons très tôt à Pakse et partons directement de notre auberge pour visiter le plateau des Boloven. Il est 8 heures, douche rapide, petit déjeuner rapide (même pour Val!), on saute dans le van, nous sommes seulement sept, deux letons, une jeune femme italienne et un sympathique couple de Français. Nous visitons une plantation de thé, et goutons le thé lao, une plantation de café, et goutons le tres bon café lao. Le plateau a une altitude moyenne de 600 mètres, vallonné, au sol riche et très fertile. Les plantations ont été developpes par les français pendant l'époque coloniale, mais il est de nouveau très productif aujourd'hui. Nous allons voir les cascades de Tad Fane, dont la tres haute chute au milieu de la jungle impressionne, puis des villages de tribus animistes. Le premier village ou nous nous rendons, Ban Kandone, ne semble pas encore etre gaché par le tourisme et nous voyons des femmes tisser des jupes traditionnelles, des enfants courent nus autour de nous. Il leur faudra environ trois mois pour compléter une jupe. Le village est composé de deux groupes ethniques, les Katu et les Nge qui cohabitent très bien au sein de la même communauté. Seul le lieu de cérémonie, une maison commune sur pilotis, a deux escaliers pour accéder à la plate-forme de cérémonie. L'un est un escalier normal fait de différents éléments (les Katu), l'autre d'un tronc d'arbre où les marches ont été sculptés dans le tronc (les Nge). Toutes les maisons dans le village présentes les mêmes caractéristiques en fonction de la tribu. Nous pensons a la façon dont les gens vivent encore ici.
Le deuxième village, Ban Kokphoung de l'ethnie Alak, est beaucoup plus habitue aux touristes et l'attitude des enfants ne ment pas. Les enfants insistent sur leur «Bonjour» en montrant la paume de leur main et murmurent «stylo». Nous en donnons un et recevons un froncement de sourcils, la tête inclinees sur le côté demandant maintenant des «bonbons» avec un regard très noir. Nous nous sentons un peu perdus et perplexes...quelle colere!
Les gens de cette ethnie fabriquent leur cercueil de leur vivant et les conservent en dessous de leur maison. Nous pouvons en voir un certain nombre sous les cabanes. Les gens fument, souvent depuis l'enfance, un melange de tabac et de sucre de canne dans une pipe a eau (srte de chicha). Je ne peux resister...Une sorte de bal bat son plein et de nombreux hommes et femmes dancent, l'air gai voire saoul, celebrant la nouvelle annee (un peu en avance).
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons a d'autres chutes d'eau, Tad Lao, où je me baigne. Le courant est très fort et il faut beaucoup d'efforts avant de parvenir à pied de la chute avant de laisser ramener par le courant. Amusant!
Nous retournerons à Pakse, réservons nos billets pour Si Phan Don, les 4000 îles, et, surtout, pour Ubon Ratchathani la semaine prochaine, car ce sera Pi Mai Lao, le Nouvel An laotien, nous sommes un peu préoccupés par le fait que, si nous attendons encore, nous n'aurons pas de places dans les bus pour attraper notre vol à destination de Singapour. La Thaïlande commence à avoir quelques problèmes politiques et les tensions montent... Espérons que nous pourrons passer la frontière! Pi Mai est célébré aussi dans les pays voisins, pour tout une semaine, tous retournent en famille ou simplement pour le tourisme. Nous sommes de retour après une courte promenade dans la ville et dîner avec Virginie, une fille française voyageant seule qui reste à la même pension de famille, que nous avons rencontré brièvement ce matin. Val reste tard a parler de l'Inde, de la spiritualité, de la vie en France, alors que je me couche tôt. Nous nous levons tot demain encore...

11/4
Nous prenons un mini bus pour le port reliant aux 4000 îles. Nous retrouvons le couple de français, Philippe et Elisabeth, que nous avons rencontrés au cours de la visite du plateau des boloven, sympa de voir des visages amicaux. Après deux heures de route, et un grand exemple de babillage retardé d'un adolescent qui a passé beaucoup trop de temps à picoler a Vang Vieng, nous arrivons à Hat Xai Khoun, le port ferry de Don Khong, notre destination. Pas vraiment des ferries, mais plus des étroites embarcations fluviales traversant les 500 m de cette large branche du Mékong vers Muang Khong, le village où nous allons rester. Les premières impressions sont superbes, beaucoup de petites îles et d'îlots, la rivière, une végétation luxuriante... Nous commençons une marche sous le poids de nos sacs sous une forte chaleur, à la recherche d'un gîte. Il fait très chaud, et les quelques centaines de mètres de marche nous font perdre une sacree quantité d'eau, tant de sueur! Notre sélection est, enfin, un hôtel au nord du village, le Souksun Guesthouse, dans une belle grande chambre avec deux lits, et un joli balcon. Nous prenons une courte douche froide, mais bienvenue, avant de déjeuner sur le Mékong. Le restaurant n'est pas si bon, mais la terrasse est située au-dessus de l'eau. Nous suivons la rivière, la vie rurale autour, les pêcheurs, les petites forêts innondees, les rives. Ici, le Mékong termine son voyage à travers le Laos, avant de se rendre au Cambodge. Là, nous rencontrons Beatrice et Oliver, un couple franco-allemand, qui font tout le Sud-Est asiatique a velo. Ils ont commencé leur voyage en août et sont toujours en route...des gens courageux et admirables! Nous discutons beaucoup, nous nous entendons bien car partageons les memes questionnements en ce moment, les voyages, la vie, où aller, quoi faire...Nous partons ensuite faire une promenade sur le Mékong en direction du sud, des vues et des paysages fabuleux. Nous revenons nous poser un peu et allons manger dans un restaurant merdique, le village est petit et nous n'avons que très peu d'options pour manger, puis au lit! La chaleur dans la chambre est insupportable le ventilateur n'ameliore pas grand chose. Peut-être l'une des nuits les plus chaudes depuis que nous sommes en Asie, il fait vraiment extrêmement chaud, avant que la pluie vienne.

12/4
Nous nous levons tot car nous allons explorer le Sud de l'île a velo. C'est seulement 20 km mais nous ne disposons que de peu de temps pour le faire. A midi la chaleur et le soleil sont tels que pedaler sera assez difficile, si pas impossible. Donc, nous partons sur nos petits vélos (me donnant l'impression de pedaler sur le velo de ma petite soeur quand elle avait huit ans) sur un chemin étroit entre le Mékong et de les maisons du village. C'est très pittoresque et une excellente façon de découvrir la vie sur l'île, en passant des maisons en bois traditionnelles sur pilotis aux maisons plus modernes, également sur pilotis, faite de ciment et de béton, mais en préservant plus ou moins le style local. Nous visitons le temple Wat Thepasoulin, certaines parties datant de 1883, les quartiers des moines aux murs de planches de tek et toits de tuiles en terre cuite très agréables à la vue, qui ajoutent des couleurs vives au temple. Un peu plus loin, nous nous arrêtons au Wat Silananthalangsi, avec ses ruines de l'ecole des moines. Vers 11 heures nous prenons le chemin du retour sur une route extrêmement chaude au milieu des rizieres et des terres cultivées. Mais il n'y a pas un arbre, il fait peut-être 45 degrés ici, et même la petite brise est chaude. Huit kilomètres dans la douleur, nous donnant l'impression d'etre au mileu du désert saharien. Il fait tellement chaud que cela nous prend environ 45 minutes et deux litres d'eau bouillante pour rejoindre notre hôtel. Nous courons à la boutique acheter de l'eau fraiche pour nous désaltérer! Après un petit déjeuner et une douche froide, nous passons l'après-midi dans notre chambre, car la chaleur rend toute activité impossible. Nous avons eu vraiment très chaud à certains endroits, dans d'autres parties du monde, mais rarement comme ici. En début de soirée, nous essayons de réserver un bateau pour demain avec d'autres clients de l'auberge, pour aller visiter les petites îles alentour. C'est un peu bizarre comme rencontre mais nous toquons a leur porte et papotons de leurs plans et des notres. Ingrid et Wolfgang, tous deux allemands, ont finalement réservé leur bateau ailleurs, moins cher, et Wolfgang propose immédiatement de venir avec moi pour parler au guide et négocier un meilleur prix (plus de personnes sur le bateau), ce que nous reussissons a obtenir! Autour d'une bière, nous convenons de dîner ensemble. Nous parlons de nos vies respectives. Ils ont vécu au Népal il y a 30 ans, sont retournés en Allemagne pour élever les enfants, et maintenant qu'ils sont adultes, ils voyagent à nouveau. Ingrid est actuellement sous contrat avec une ONG dans le nord du Laos, où son rôle est d'améliorer la qualité de vie des groupes ethniques, des tribus villageoises (santé, mais aussi agriculture). Elle travaille principalement avec des Akas. Wolfgang est un architecte et un expert en architecture bouddhiste du Népal, il a travaillé pendant de nombreuses années dans la conservation-protection des bâtiments et des temples de Katmandou. Nous échangeons sur le voyage et nos expériences à l'étranger, sur le difficile travail d'Ingrid et les dures questions inhérentes au développement en Asie.
Après un excellent dîner (poulet au miel) et de beaux éclairs sur le Mékong, nous rewntrons dans notre chambre quand un violent orage se demarre! Des eclairs déchirent le ciel sombre en de longues et puissantes lignes blanches et la pluie tonne sur le toit! Il y a bien un demi-mètre d'eau dans le jardin autour. Mais l'air se refroidit lentement et nous reussissons a nousom endormir, en ecoutant la pluie ...

13 / 4
La nuit a ete humide, la pluie ayant innonde le jardin. Le tonnerre a frappe jusqu'à ce matin. Heureusement il ne pleut plus, même si le ciel reste couvert et les nuages noirs menaçants. Nous nous levons totpour prendre le bateau qui nous amènera voir les cascades et les îles du sud, Don Khon et Don Det. Nous retrouvons Ingrid et Wolfgang. Lors du depart, sur le Mékong, les rayons de soleil percent les nuages, ouf. Rares sont les bateaux ce matin, quelques pecheurs, du transport de marchandises, mais peu de bateaux transportant des touristes. Le Mékong est assez large ici, parfois tres peu profond, et notre jeune capitaine est tres concentre pour éviter les rochers submergés sous l'eau, les plantes, petites iles inondées. Après une heure et demie de conversations sympa avec nos deux compagnons, nous atteignons Ban Nakasang où nous prenons un vieux van (cela explique pourquoi nous avons payé notre bateau si peu cher!) pour atteindre les cascades de Khon Phapheng, la plus grande d'Asie du Sud-Est. La cascade fait seulement 15 m de haut, mais près de 1 kilomètre de large au point le plus important. Cet endroit est très fréquenté par les touristes, principalement d'Asie, entoure de petites boutiques de souvenirs. Nous escaladons les rochers pour nous éloigner de la foule et, après quelques ponts en troncs d'arbre ou bambou, nous nous posons un long moment à regarder les chutes. La vue est impressionnante, les chutes bruyantes, le grondement de l'eau tonne dans nos oreille! Nous repartons en bateau et naviguons jusqu'a Don Khon et son petit port, Ban Khon, où nous nous arrêtons pour déjeuner. C'est une île plus petite que celle où nous restons, mais remplie de bungalows bon marché et les meme jeunes arrivant de Vang Vieng! Bien different de notre petit village. Mais l'île est belle et nous aurions ou rester ici quelques nuits aussi. L'électricité vient seulement d'etre installee de façon permanente la semaine dernière, un changement par rapport aux deux heures par jour d'avant! Nous pouvons d'ores et déjà imaghiner le developpement lie au tourisme, que l'île va changer en un rien de temps. Nous papotons en mangeant, avec vue sur la la rivière, puis partons marcher dans l'île pour tenter de voir des dauphins Irriwady. Lorsque nous arrivons au petit port, nous nous rendons compte que nous n'aurons pas assez de temps pour voir les dauphins. Dommage car c'est une espece en danger critique d'extinction. Une association tente de les protéger, mais les filets de peche, la peche a la dynamite des pêcheurs cambodgiens sont une grande menacepour ces animaux. Le seul autr endroit ou l'on peut les apercevoir est sur le fleuve Irrawaddy en Birmanie (Myanmar). On repart, toujours papotant avec nos allemands pour voir les cascades de Somphamit, que nous preferons a celles de ce matin. Elles sont accessibles et plus belles a voir, avec l'eau qui s'échappe par un canyon. C'est beaucoup plus calme ici, et nous profitons de la vue sans la foule, et sans les touristes et leurs photsos de famille. Nous sommes lents et papotons tellement, nous finissons le tour de l'ile, admirons des vestiges français, une école, la locomotive qui servait entre les deux iles de Don Khon et Don Det et le pont construit par les Français. À cette époque, les bateaux eatiet dechargé de leurs marchandises au sud de Don Khon, les marchandises mises sur le train à la pointe nord de Don Det puis sur le pont pour depasser les cascades, barrieres naturelles. Les bateaux recuperaient ensuite les marchandises et les transportaient en amont à Vientiane ou Luang Prabang. Nous retournons au bateau avec une heure de retard, et repartons tres lentement pour Khong, à contre-courant. Nous aimons cette traversee, la beauté des paysages, et observons les activités du soir sur le Mékong. Les pêcheurs jettent gracieusement leurs filets circulaire en l'air. C'est superbe et si technique, que je ne peux m'empecher de les photographier. Les enfants courent nus, se jettent dans l'eau, s'eclaboussent dans la rivière, les femmes font la lessive, se lavent en sarongs, les hommes nettoient leurs vélos, les bateaux. Le Mékong est un lieu très sociable, on papote entre voisins tout en se lavant, meme les moines sont dans l'eau, c'est l'heure de la douche pour eux aussi. Le soleil décline doucement sur le Mékong et le ciel commence à se parere de sa robe rouge, enflamme, tout cela a la meme 'vitesse' que notre remontee! C'est un moment magique et incroyable, si beau que les discussions se sont arrêtées et quatre paires d'yeux scrutent le ciel qui se consume! Nous ne sommes que distrait par le jeune capitaine ami qui s'endort dans une position inconfortable à l'avant du bateau, mais avec du style: les lunettes de soleil resteront sur son nez jusqu'au quai! Quand nous arrivons, il fait nuit, tres sombre. La journée a été enrichissante, des decouvertes, des centres d'intérêts, la nature, bref une belle journee. Nous quittons nos allemands pour retrouver Oliver et Beatrice, nos amis les cyclistes, pour dîner. Nous mangeons une potee de poisson local et papotons tres tard! Ils ont tout quitté pour ce voyage, en velo, dans le sud de l'Asie. Ils ont quitté l'Europe, la France en août et ont deja traverse la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Ils ne sont pas sûr du retour, de ou rentrer, se poser ensuite! Cela nous rend admiratif, un tel effort physique, mais ils semblent tous deux super relax! Impressionnant. Nous poursuivons notre conversation, jusqu'à minuit, des rires, du partgage, des moments sympa, nous rentrons dans notre maison, dans l'obscurité totale, le village est endormi, seule la lune guide nos pas ...

14 /4
Le petit déjeuner est très sociable ce matin. Nous sommes tous ensemble, une grande tablee avec Ingrid, Wolfgang, Oliver et Beatrice. Ingrid et Wolfgang partent ce matin. Cela aura ete une autre rencontre interessante et riche pour nous. Après le petit déjeuner nous louons une moto et partons faire le tour de de la partie nord de l'île, une boucle de 35 km. Pedaler serait bien difficile avec la chaleur, nous ne sommes pas aussi courageux que nos amis d'ici!! Nous traversons des petits villages, la petite ville du Nord-Est se prépare pour les célébrations de Pi mai, le nouvel an lao. Agreable de voit les rizieres, les cabanes, les villages, les buffles caches dans l'eau. Mais quelle chaleur. Nous allons voir un temple au milieu de la campagne, entoure de formations rocheuses noires, dans les champs mais il ya trop de chiens qui aboient autour et Val a peur, un peu stressant. Retour à notre village, nous faisons le tour du village pour voir les célébrationsmais le village est somnolent, comme mort, pas d'adultes, tout le monde se cache de la chaleur! Nous finissons trempes car rencontrons de nombreuses embuscades dans les chemins:de l'eau lancée par les enfants, quelle joie de se vider des seaux d'eau sur la tête!!! Cette tradition fait partie des rites de la nouvelle année ici: jeter de l'eau pour eliminer la malchance et apporter propserite mais aussi se rafraichir!!! Très joyeux et amusant! Nous repliquons à leur grande surprise, je cours derriere les gamins, tous morts de rire!! Déjeuner à notre auberge,un moment de clame puis vers 4h, nous partons dans le temple du coin, voir les rituels de Pi Mai. Les villageois se rassemblent et lavent les idoles, les bouddhas du temple avec des feuilles de lotus, avant de les rincer abondamment avec de l'eau. Nous sommes invités à se joindre à eux, et Val finit par terre a aider les jeunes filles a nettoyer les statues. Super de pouvoir participer! Nous sommes les seuls farangs (blancs) dans le temple, les gens nous regardent, les enfants sourient ou nous devisagent surpris, disent bonjour, nous sommes assis avec les gens a l'ombre. Aujourd'hui, les femmes, les filles et les enfants s'occupent des statues et les hommes transportent l'eau et portent les bouddhas. L'ensemble du rituel se poursuit dans la joie et la bonne humeur. Plus tard viendra le temps de la fete, avec des verres, une quantité enorme de lao-lao (riz whisky) bue, des jeux, la musique a fond les ballons, la danse ...mais pour le moment c'est tres bon enfant!
Les bouddhas sont ensuite placés sur une grande table, une sorte d'autel temporaire, où un moine les benit et préside la prière. Il bénit les bouddhas avec l'eau bénite et les enfants et les adolescents se jettent sous la table pour recuperer l'eau benite...vient ensuite le moment des batailles d'eau!! Mais cette fois nous partons au bon moment et ne nous faisons pas tremper!!
Nous dinons avec Béatrice et Oliver qui sont toujours là. Nous discutons jusque tard dans la nuit et rentrons dans le noir, notre chemin éclairé par les eclairs enormes..une nouvelle tempete se prepare!!

15/04
Un peu en retard pour notre petit-déjeuner, nous loupons les enrevoirs avec les cyclistes qui partent vers le nord avec leurs vélos, bonne chance les petits gars et a bientot! Profitez du vélo! Nous partons faire une dernière promenade sur les bords de la rivière, un petit chien errant nous accompagne, c'est super calme aujourd'hui. Repos, la fete, un jour ferie, les gens sont en famille, nous prenons quelques photos, nous detendons avant de quitter cette superbe petite ile. Un véritable lieu magique que nous avons adoré, tellement de choses à voir, un bel endroit de détente: ces maisons en bois, les petits villages, les berges du fleuve, les forêts luxuriantes, la magie du fleuve, un labyrinthe d'îlots, de rochers, de belles îles tropicales. Après une courte balade en bateau, on attendons le bus pour Pakse, et passons trois heures dans la puanteur:un jeune voyageur a oublié de se laver .. depuis très longtemps .. je suis assis à côté lui, super et Val déteste l'odeur, mais nous en rions, oui, nous sommes un peu bohemiens mais pas a ce point!!Nous finissons par ecouter de la musique ring des annees 80 (Europe: the final countdown, tres approprié maintenant!!) ca pourrait être bien pire! Le couple allemand a cote en a marre, la fllle est super stressee par l'odeur et finit par asperger le bus de deodorant...la joie!!!
Une autre rencontre marrante: au moment de grimper dans la camionnette-bus, Val reconnaît une fille de Science Po, elle vit et travaille à Vientiane au Laos depuis 2 ans, marrant de se retrouver ici Nous sommes d'accord pour les retrouver pour un café à la fin de la journée. Nous aarrivons finalement en ville et apres une douche, du web, pour organiser la Thaïlande et les prochains jours, nous partons nous balder et nous faire tremper toutes les 5 minutes, pris en embuscade par les enfants et les adultes!Pakse est remplie de monde, des batailles d'eau a tous les coins de rue, de la musique a fond, des gens qui dancent!!
Nous retrouvons Elsa et son compagnon pour un verre avant leur depart pour Vientiane, sympa pour voir de papoter, de revoir une tete de Scpo, nous discutons ONG, travail sur le terrain ici et en Europe, echange d'email puis nous dinons dans un Indien (on se prepare pour la prochaine etape!). On se couche tot ce soir, depart pour la Thailande demain et nous voulons nous lever tot pour participer a la fete et a la ceremonie organisee dans notre auberge pour le nouvel an, une fête de famille mais tous les clients sont invités! Notre dernière nuit au Laos, le chapitre Asie va bientot se refermer...

1 commentaires:

Anonyme a dit…

merveilleux ce récit je le vis avec vous. Belles rencontres et émotions dans ce pays. Je crois que j'aimerais beaucoup. Je vous embrasse fort et vous aime et attends avec impatience toujours la suite de vos aventures.

Maman MJ